C’est un point fort de notre association, reconnu très utile par les membres, quel que soit le niveau de qualité qu’ils cherchent à atteindre. Un réalisateur peut cependant, pour le plaisir de partager, vouloir montrer un film en l'état, sans solliciter son analyse.
En 2022, une commission s’est penchée sur les diverses modalités d’analyse. Les préconisations de cette commission ont été validées.
Quatre niveaux d’analyse ont été prévues. C’est l’auteur qui situe le niveau de son film.
La grille d’évaluation est la même : les évaluateurs adaptent leur examen au niveau demandé.
Le parcours du film est le suivant :
Présentation du film et analyse standard
- - rédaction par l’auteur d’une fiche de présentation,
- projection en séance plénière,
- discussion et constitution d’un groupe d ‘analyse, redaction de la fiche d’analyse
- communication de l’analyse à l’auteur,
- puis au président qui, en accord avec le réalisateur, met à l’ordre du jour d’une réunion plénière la présentation de l’analyse, et une nouvelle projection-discussion. - les observations, avis, conseils, critiques bienveillantes faites par le groupe d'analyse, servent à aider le réalisateur à modifier son film s'il le désire. les films d'intêret qui ont été "retravaillés" ont gagné un plus mérité et participent souvent à des festivals, selon le désir de leur réalisateur et du Camap.
L'analyse critique
Quelques adhérents du club peuvent proposer aux réalisateurs qui le désirent une analyse critique, individuellement et indépendamment de l'analyse « classique ». L'analyste ne prend pas en considération les aspects techniques, ne donne pas de conseils, mais décompose l'œuvre pour voir comment « elle fonctionne », tout comme on le fait en littérature, en art vivant (théâtre, opéra, danse…) où en art plastique (peinture, sculpture, art graphique, photo…).
Il décrit comment le film l’a touché, quel est son ressenti, même si ses commentaires sont éloignés de l’intention de l’auteur. C’est une interprétation personnelle qui peut être discutée car elle n’a rien d’absolue. Contrairement au spectateur « normal » qui prend plaisir à voir un film, l’analyste fait un travail d’introspection.
On trouve ce type d’analyse dans la presse écrite qui s’intéresse au cinéma (Télérama, Le Monde, Le Canard Enchainé, Les Cahiers du Cinéma, L'écran, etc.)